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Histoire d’une reconversion : Elisabeth Santini, révélatrice de talent

Histoire d’une reconversion : Elisabeth Santini, révélatrice de talent

Quelle était ta vie avant d’intégrer la couveuse d’entreprises ?

J’ai été salariée pendant 15 ans dans l’industrie dans des postes de chef de projet, acheteur et manager.

Qu’est ce qui t’a donné l’envie d’entreprendre ? Quel a été l’élément déclencheur ? 

Après avoir vécu un véritable tsunami qui a bouleversé ma vie, j’ai dû me relever et me poser pour savoir ce que je voulais faire APRES. Et là les choses sont venues à moi sans que je les planifie : j’ai eu l’opportunité de suivre une formation de création d’entreprise, je me suis inscrite sans trop réfléchir, en suivant mon instinct, alors que je n’avais jamais cherché à entreprendre, que je pensais que ce n’était pas pour moi.

Il fallait une idée de projet pour s’inscrire alors je me suis enfermée 2 jours chez moi et j’ai renoué avec de vieux rêves enfouis, j’ai rallumé de vieilles flammes éteintes. J’ai réalisé que je voulais retrouver l’immense bonheur ressenti lorsque j’étais bénévole auprès de demandeurs d’emploi, et il y a très longtemps auprès d’un jeune en échec scolaire.

Alors j’ai simplement suivi cette idée. J’ai fait la formation de création d’entreprise, puis je suis entrée à la couveuse, et j’ai commencé à donner vie à mon projet.

Tu as créé toi-même ton tire de « Révélatrice de talent », comment est-ce qu’on crée son propre métier ? 

Bonne question, je ne sais pas vraiment. De mon côté la vie m’a secoué très fort et m’a ainsi donné l’opportunité de me demander quelle était vraiment ma place. J’ai simplement suivi mon envie et mon intuition, sans trop me poser de questions, j’ai construit mon projet pas après pas, en saisissant les opportunités, en m’enrichissant des rencontres et des discussions avec les uns et les autres. J’ai surtout eu l’immense chance d’être aidée, soutenue et entourée par la couveuse et par tous ceux que j’ai rencontré ici et ailleurs depuis le début de cette aventure.

Quels ont été les plus gros obstacles que tu as eu à surmonter jusqu’ici ? 

Mes peurs et mes propres limites. La peur d’échouer, de manquer, de ne pas être à la hauteur, de me tromper, ou de l’insécurité matérielle et financière et tant d’autres.

Mais la peur fond sous l’action, et le travail et je me suis toujours dit « Qui ne tente rien n’a rien » et que je ne voulais pas avoir de regrets. Je ne risquais rien à essayer. Si ça marchait c’était formidable, sinon j’aurais vécu une fabuleuse expérience. Je gardais en tête la phrase célèbre de Nelson Mandela « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. »

Aujourd’hui, comment se porte ton activité ? Et comment est-ce que tu la vois évoluer ces prochaines années ? 

Elle se porte bien, c’est pourquoi j’ai décidé de sortir de la couveuse, de créer mon entreprise. C’est une étape importante et je me sens heureuse et chanceuse. Mais je ne m’envole pas très loin puisque je reste au site économique, lieu auquel je suis très attachée et qui a vu naître mon projet.